Pourquoi limiter l’espace à seulement trois dimensions : x, y, z. Est-ce parce que, après "z", il n’y a plus de lettre disponible ? Avant "z", il y a "w". J’appellerai donc w la quatrième dimension. En vérité, la physique l’a déjà découverte mais il semble que les physiciens ne parviennent pas à considérer qu’il s’agisse bien d’une dimension : la dimension de l’échelle. C’est une mesure entre l’infiniment petit et l’infiniment grand. Il ne s’agit pas de taille, même si elle lui est probablement liée. Il s’agit bien d’un plan géographique d’existence. La communauté des astrophysiciens calculent l’Univers comme s’il était plat, ne prenant en compte que la dimension spatiale correspondant à son rayon. Cela voudrait dire que le monde de l’infiniment grand et celui de l’infiniment petit ne seraient pas liés, que nous, humains, nous trouvant en leur centre, serions comme une frontière entre les deux. Pourtant, il est sans cesse fait référence aux atomes, et même aux quarks pour comprendre les galaxies. On a oublié d’ajouter la quatrième dimension, celle de l’échelle ou « ordre de grandeur » dans les équations. Personne ne peut nier que l’humain ne vit pas sur le même plan que le microbe ou que l’immense organisme macro-cellulaire qu’on appelle "galaxie". Pourtant, nous partageons le même espace avec ces deux exemples, dans des dimensions différentes. Je vis à x104 d’un micro-organisme comme je vis à 6000 km d’un américain ou à 384 400 km de la lune, mais pas dans l’espace euclidien, dans un espace qui tien compte de l’échelle.

Je subodore que la raison pour laquelle l’échelle n’est pas prise en compte dans nos calculs dans l’espace est sans doute qu’il est impossible pour nous de nous y déplacer physiquement. Je peux me rendre physiquement en Amérique, et même sur la lune, mais pas au pays des microbes. L’échelle a pourtant cet avantage de justement nous permettre de visiter d’autres plans de ce monde sans nous déplacer. Nous parvenons à communiquer avec les micro-organismes depuis que nous avons pu constaté leur existence grâce au microscope. Peut-être qu’un jour nous pourrons communiquer avec des galaxies grâce à des télescopes conçu dans cette intention et qui nous permettraient de voir et d’entendre les macro-organismes qui les peuplent ou auxquels ils participent. Encore une fois, je ne parle pas d’extraterrestres vivants dans des galaxies lointaines mais d’être vivant à une échelle bien supérieure à la nôtre.

J’affirme donc que l’échelle est la quatrième dimension de l’espace. Il reste à ré-envisager nos calculs en science physique en l’introduisant dans les équations.

Il reste aussi à savoir s’il n’y aurait pas une cinquième, voir un énième dimension.