Je n'excuse pas la violence, mais je peux la comprendre quand je m'aperçois que c'est, encore à notre époque, le seul moyen pour que les choses puissent (peut-être) changer. La violence est-elle porteuse d'espoir ? Quoi qu'il en soit, je suis plus enclin à éprouver de la sympathie pour la violence de ceux qui protestent que pour celle de ceux qui répriment. Quoi qu'il arrive, je serai toujours du côté du peuple et des opprimés.

Le jour où un leader prononcera ces mots, je serai prêt à le suivre. Mais j'ai bien peur que je sois le seul à le faire... et de ne pas être un leader.

La violence est, depuis l'aube de notre civilisation, l'outil privilégié du pouvoir pour s'affirmer face aux contestations. La violence de ceux qui protestent sert le pouvoir tout autant que celle qu'il envoie pour réprimer cette contestation. C'est pourquoi la violence est inutile. En ce sens, non, elle n'est pas porteuse d'espoir. A moins qu'elle ne parvienne à abattre le pouvoir, ce qui est peu probable et qui entraînera à coup sûr la mise en place d'un nouveau pouvoir tout aussi contestable que le précédent et qui utilisera les mêmes outils.

Y a-t-il une solution ?